Glouton et insatiable, le musicien parisien rêve son univers où grands espaces américains côtoient la froideur des métropoles, où une mélancolie européenne assumée fait écho au blues originel, où ralentir le tempo est une nécessité dans un monde qui pense que la vitesse est une qualité.

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Si ses chansons ne doivent pouvoir être accompagnées qu’à la guitare, à la croisée d’une folk psychédélique et du post-rock, l’élégance et l’orfèvrerie de la simplicité des arrangements créent un espace feutré et intime. 

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Une voix apaisée et suave se confie alors, évoquant souvenirs d’enfance, errances oniriques ou quête d’un amour égaré. Elle nous guide en toute confiance lors d’une promenade nocturne, elle nous conte un road-movie initiatique et quand la tension ne peux plus être contenue et que la musique doit reprendre ses droits lors d’envolées lumineuses et sonique, la voix se rapproche un peu plus encore, redevient souffle et nous berce comme la brise. 

 

Depuis ses études en Musiques Improvisées au Conservatoire National de Région de Strasbourg où il pratique la guitare électrique, liberté musicale et mises en danger sont les mots d’ordre.

La musique cotoie ainsi la danse, le théâtre, la vidéo, les arts-plastiques, le cinéma...

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En duo, avec l'artiste chorégraphique Stéphanie Moitrel, il s'adresse aux tout-petits lors de spectacles créés pour les 0-3 ans, lors de résidences et sessions artistiques en lieux d'accueil de la petite enfance. C'est dans ce cadre que le duo a créé en 2024 le Spectacle ÉCOUTE, JE DANSE ! (Cie L'Éclaboussée).

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Auparavant, lors de créations de spectacles jeune public toujours,  avec la plasticienne Cécile Fraysse de la Cie AMK, il a proposé des sonorités de guitare électrique rock, organique et atmosphérique, de douces  et chaleureuses comptines métaphysiques  ou des paysages sonores composés de voix d’enfants comme slammées sur des musiques traditionnelles d’un monde imaginaire. 

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Avec son projet solo LAUTER, Boris aiguise son songwriting, multiplie les enregistrements, notamment avec le label Herzfeld dont il est cofondateur,  les concerts et festivals.

 

Au début du millénaire, lors de tournées européennes, de performances ou de concerts avec le groupe DREY, la musique s’éloigne des origines blues et fait autant écho  au Krautrock allemand qu’à la No-wave new-yorkaise tout en se nourrissant des recherches du compositeur/guitariste Fred Frith...